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vendredi 30 novembre 2018

Psaume 118: Onzième Octave


כ
Kaph. Paume de la main. Frappée par la vie, l'âme cherche Dieu.
La 11ème octave est placée sous la lettre Kaph - la paume de la main. La paume peut frapper ou caresser. Le prophète présente ici une personne insultée, écrasée par l'injustice et qui en appelle à Dieu pour l'aider. Ce qui est décrit ici, ressemble beaucoup à l'histoire de Job, des martyrs, et de tous ceux qui luttent contre le péché et les passions. Nous avons là une brève leçon sur la manière de trouver de la force, et la façon de procéder dans la lutte interminable contre les difficultés de la vie spirituelle.

Verset 81 : "Mon âme défaille pour ton salut, et j'ai mis toute mon espérance en tes paroles."
L'âme, écrasée, ballottée par les événements ou par l'ennemi de notre salut, supplie Dieu de la sauver de la persécution, des offenses, des épreuves. C'est aussi un cri de l'âme demandant à être délivrée du péché et de la perdition éternelle. Mais ces paroles expriment les sentiments de l'âme pieuse qui a mis en Dieu toute son espérance.

Verset 82 : "Mes yeux défaillent à cause de ta parole, disant : quand me consoleras- tu ?"
Les yeux de l'espérance sont enchaînés dans l'attente de la consolation du Seigneur. Ce verset exprime aussi la patience inflexible qui est soutenue par cette espérance. Telle était la patience du martyr qui avait souffert pendant vingt-huit ans, telle est la patience de tous ceux dont les prières ne sont exaucées que très lentement. Une telle patience montre à l'évidence une foi extraordinaire en Dieu.

Verset 83 : "Car je suis devenu comme une outre exposée à la gelée ; je n'ai pas oublié tes jugements."
Bien que le croyant soit arrivé au bout de ses forces, et soit devenu une outre sans vie, sa dévotion pour Dieu ne l'a pas quitté. La chair sensuelle, comme une outre, doit être exposée à la mortification pour dessécher le péché. Ceci peut être un processus très long et le fidèle trouve un soutien à sa loyauté dans les ordonnances de Dieu.

Verset 84 : "Combien reste-t-il de jours à ton serviteur ? Quand feras-tu justice de ceux que me persécutent ?"
Les années passent sans que l'intercession de Dieu ne se fasse jour. Les méchants
qui insultent sont quelquefois punis ici-bas, mais cela n'est pas toujours le cas. Dans certains cas, comme dans celui de Lazare, la justice est repoussée jusqu'à la fin dernière.

Verset 85 : "Les méchants m'ont entretenu de propos futiles ; mais cela ne vaut pas ta loi."
Les méchants et le péché essaient de nous égarer nous montrant leurs propres manières de vivre. Quand ils réussissent et que l'on se rend à eux, ils dissimulent leurs attaques. Le désir divin de nous sauver, montre au grand jour ces ruses de l'ennemi, et nous prévient quand le mal nous est offert sous le voile de la vertu.

Verset 86 : "Tous tes commandements sont vérité : on m'a persécuté injustement, sauve-moi."
Les commandements de Dieu sont la vérité, le péché est fausseté. La conviction d'être sur le chemin de la vérité produit une ferme résolution de s'y maintenir ; cela donne du courage et de l'inspiration, mais cela n'empêche pas le chagrin et afin de ne pas être vaincu par lui, ceux qui se consacrent à Dieu ont recours à la prière.

Verset 87 : "Il s'en est fallu de peu qu'ils ne m'achèvent sur la terre ; mais je n'ai pas abandonné tes commandements."
Tous les saints martyrs peuvent dire une telle chose : au commencement ils étaient consternés par les flatteries, puis torturés et finalement, ils étaient mis à mort. On peut voir là la plus forte séduction du péché, et son rejet final par l'âme.

Verset 88 : "Vivifie-moi selon ta miséricorde, et je garderai les témoignages de ta bouche."
Le Prophète, ne s'appuyant pas sur sa propre vérité ni ne demandant la protection de Dieu à cause de sa fidélité, s'humilie devant Dieu, et en appelle à la miséricorde de Dieu pour être capable de garder ses témoignages. Il demande à la grâce de Dieu de l'animer et ainsi de lui donner la force de garder ses témoignages.


Le Psaume 118 
d'après le commentaire de Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty 
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff 
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide [Deseille]) 


jeudi 29 novembre 2018

Psaume 118: Dixième octave


י

Yod. La main. Dieu se soucie de sa création.
La 10ème octave commence par le mot Yod. La main. La main est un symbole de la Toute Puissance de Dieu. Il créa toute chose. Il tient tout dans ses mains et distribue. La création de l'homme par Dieu est ici mentionnée, ainsi que sa capacité à comprendre son destin (v. 73, 74) dans les événements modelés par la main de Dieu, pour notre salut. Rendu sage par les circonstances (v 75) le prophète prie pour que la miséricorde divine descende sur lui et change son destin suivant les paroles de Dieu (v 76) avec l'aide divine (v 77), pour faire honte aux pécheurs hautains (v 78), et communier avec ceux qui sont pieux (v 79), mais surtout pour former en lui un cœur sans blâme face aux ordonnances de Dieu.

Verset 73 : "Tes mains m'ont fait et façonné ; donne-moi l'intelligence, et j'apprendrai tes commandements."
Le prophète médite sur son créateur et sur sa propre destinée : la béatitude éternelle. La raison est comprise comme la faculté de l'âme qui reçoit la vérité, elle n'est pas la source de la vérité. Le prophète demande en priant l'esprit de compréhension et de sagesse, non pas pour explorer les cieux et la terre, mais pour comprendre vraiment la volonté de Dieu afin de l'accomplir fidèlement.

Verset 74 : "Ceux qui te craignent me verront et seront dans la joie, parce que j'ai mis toute mon espérance dans tes paroles."
J'ai espéré et vu la réalisation de mes espérances. Ceux qui craignent Dieu se réjouissent de voir le progrès moral de ceux qui croient.

Verset 75 : "J'ai connu, Seigneur, que tes jugements sont équitables et que tu m'as humilié selon ta vérité."
Rien n'arrive sans que Dieu ne le sache, et quoiqu'il arrive, cela arrive selon son jugement. Cette compréhension est apportée par l'enseignement de Dieu sur la manière de comprendre ses commandements. L'humiliation conduit à la repentance et à la compréhension du fait que les jugements de Dieu sont équitables.

Verset 76 : "Que ta miséricorde soit ma consolation, selon ta parole à ton serviteur."
Le Prophète prie pour que les circonstances humiliantes se changent en compréhension, si cela plaît à Dieu, et si cela est salutaire pour lui, car il ne veut pas éviter l'appel de sa dévotion à Dieu qui est l'âme d'une vie pieuse.

Verset 77 : "Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai, car ta loi est ma méditation."
Le Prophète prie pour l'animation de l'énergie, il est sans vie, privé de la bienveillance de Dieu et pour revenir à la vie, il fait appel à la générosité de Dieu et il la demande parce que le sujet de toutes ses pensées et préoccupations est la loi de Dieu.

Verset 78 : "Qu'ils soient confondus les orgueilleux qui, dans leur transgression, m'ont traité injustement ; mais moi, je méditerai sur tes commandements."
Le Prophète demande à Dieu d'enlever aux contempteurs hautains de la loi toute raison de dédain, et de restaurer la sérénité de ceux qu'ils ont insultés, de les relever de leur détresse et de leur permettre de s'appuyer encore plus sur la loi.

Verset 79 : "Qu'ils se tournent vers moi, ceux qui te craignent, et ceux qui connaissent tes témoignages."
Le Prophète prie pour être uni et en communion avec les Justes ; le péché éloigne d'une telle compagnie, les circonstances adverses l'ont fait retourner sur le chemin de la vertu, et l'ont rendu capable d'être participant à la formation de l'esprit.

Verset 80 : "Que mon cœur soit irréprochable grâce à tes jugements, afin que je ne sois pas confondu."
La vie morale a deux faces : la bonne conduite et la pureté de cœur. On peut réussir à se comporter correctement, mais c'est une grande tâche que d'acquérir et de garder un cœur pur. L'innocence, la douceur, le chagrin, la pureté de cœur, tout cela offre de la résistance au péché : le croyant n'en aura pas honte. Mais l'évêque Théophane fait alors allusion a un autre aspect de cette honte : les démons
continuent à séduire l'âme après la mort, et si elle n'est pas habituée aux chemins de l'innocence, elle les suit et ils la conduisent directement en enfer. 

Le Psaume 118 
d'après le commentaire de Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty 
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff 
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide [Deseille]) 

mercredi 28 novembre 2018

Psaume 118: Neuvième octave


ט
Teth. Boue, argile. Les difficultés forment l'âme.
La neuvième octave est placée sous le signe de la lettre Teth. Boue, argile. La boue signifie la saleté, mais elle peut-être utilisée pour guérir, et on fait en argile des récipients utiles. D'une manière similaire, le Seigneur façonne l'âme par divers moyens qui sont : la grâce et sa parole (v. 65, 66) la vie triste ou heureuse (v. 67, 68) avec le consentement de Dieu, la persécution humaine (v. 69, 70) et la conviction que tout ceci est sous l'influence directe de Dieu, et ainsi tout est pour le bien de l'homme. (v. 71, 72)
Dans l'octave précédent, il fut montré comment un pécheur est arraché au péché et
se tourne vers Dieu, ici l'on voit comment la perfection intérieure est façonnée par le Seigneur par les circonstances extérieures de la vie.

Verset 65 : "Tu as agi avec bonté envers ton serviteur Seigneur, selon ta parole."
Qui peut dire une telle chose ? Celui qui a été converti par la grâce de Dieu du péché à la vertu. On ne peut s'empêcher de voir comment les paroles de Dieu sont accomplies : le Seigneur ne veut pas la mort du pêcheur, mais il veut l'enseigner et le sauver de façons diverses.

Verset 66 : "Apprends-moi la bonté, la rectitude de la vie et la connaissance, parce que j'ai eu foi dans tes commandements."
Le Seigneur a donné en partage la bonté, et il a enseigné l'homme afin qu'il comprenne qu'il n'est nulle autre voie, si ce n'est celle des commandements. Cependant, ayant commencé à cheminer sur cette voie, l'homme comprend immédiatement son ignorance et son impuissance, et il demande à Dieu de lui enseigner la bonté - l'amour des hommes, la rectitude de la vie - l'art de la vertu active - la sagesse - la connaissance des choses divines. C'est un programme éducatif complet. D'abord est la foi est la confiance en la parole de Dieu, et maintenant la demande de la grâce de Dieu.

Verset 67 : "Avant d'être humilié j'ai péché, aussi j'ai gardé ta parole."
A partir de maintenant, on décrit la pédagogie divine par les moyens extérieurs : affliction, malheur et deuils. Le prophète insiste sur le fait qu'ils conduisent sur le chemin de la vertu et comment dans les mains de la Divine Providence, ils sont souvent un moyen sûr - si ce n'est le seul- d'amener le changement et la perfection chez l'homme. C'est pourquoi ceux qui recherchent la perfection mènent une vie (pleine) de privations.

Verset 68 : "Tu es bon Seigneur, en ta bonté, enseigne-moi tes jugements."
La richesse et la pauvreté, le renommée et l'obscurité, la gouvernance de soi et l'humble obéissance et toutes les autres positions et circonstances de la vie, sont des moyens pour former le caractère dans les mains de Dieu. Chacun reçoit ce qui est mieux pour lui, car le but de l'existence, est la perfection morale et tout en notre vie est dirigée vers cette fin par Dieu.

Verset 69 : "L'injustice des orgueilleux s'est multipliée contre moi, et moi, de tout mon cœur je scruterai tes commandements."
Il nous est montré comment les fausses accusations servent à la perfection morale dans les mains de Dieu. Elles deviennent une méthode d'éducation dans la piété. Le Sauveur a dit aux apôtres qu'ils n'étaient pas de ce monde et que le monde entier les haïrait.


Verset 70 : "Leur cœur s'est caillé comme le lait ; mais moi j'ai médité ta loi."

Par nature le cœur humain est pur, doux, chaud, cependant quand le vice y entre, il
devient plus froid, plus dur, plus sombre. Comme le lait qui devient épais, moins fluide, la fausseté resserre le cœur, sa douceur naturelle est abîmée par la méchanceté et la malice. Avec le péché à l'intérieur et la pauvreté des orgueilleux autour de lui, le croyant devient encore plus convaincu de s'en tenir aux commandements de Dieu, car en eux, il trouve un appui contre ses propres péchés, et le soulagement contre les attaques des méchants.

Verset 71 : "C'est un bien pour moi que tu m'aies humilié, pour que j'apprenne tes jugements."
Le prophète étant enseigné par l'entraînement moral des misères de l'existence et les fausses accusations, remercie Dieu maintenant de l'avoir conduit à travers ce triste chemin de connaissance, car il n'est pas possible sans lui d'apprendre à ne pas pécher.

Verset 72 : "Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche, que des monceaux d'or et d'argent. "
C'est la conviction par laquelle l'âme existe dans la fournaise des tentations, la loi a pénétré tous ses mouvements, tous ses désirs, elle donne à l'intellect une réponse à tous ses problèmes, satisfait les aspirations du cœur et lie la puissance de la volonté.


Le Psaume 118 
d'après le commentaire de Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty 
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff 
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide [Deseille]) 

mardi 27 novembre 2018

Psaume 118: Huitième octave


ח
Heth. Le péché. Comment briser son lien.
La 8ème octave est placée sous le signe de la lettre Heth. Le péché. Le prophète ne parle pas ici du péché proprement dit, mais de la manière pour le pécheur de se libérer de son lien, et quel moyen il utilise pour rester sur le droit chemin. Le pécheur est envisagé au moment même ou s'éveillant du péché, il décide de cesser de pécher.
Devant lui se trouve le monde et ses délices et le Seigneur avec ses commandements, les ayant considérés l'un et l'autre, il choisit la loi (v. 57); cependant les vieilles habitudes ne sont pas vaincues aisément et il appelle Dieu à l'aide (v. 58) ; ayant reçu le pardon de Dieu, il envisage une nouvelle vie (v. 59); pourtant sa décision ne fait pas de lui une personne différente sur le champ, il doit s'abstenir du péché et le vaincre (v. 60); le prophète lui offre des moyens puissants pour atteindre ce but: la prière nocturne (v 52), les contacts avec des gens croyant en Dieu (v. 63) et la remise entre les mains du Dieu de miséricorde de son destin. (v. 64)

Verset 57 : "Tu es ma part, Seigneur ; j 'ai résolu de garder ta loi."
C'est la première et la plus importante rupture avec le péché. Après plusieurs hésitations, doutes, l'âme avec l'aide de Dieu parvient à réaliser que le péché n'est que déception, et que la garde des commandements est la vraie vie.

Verset 58 : "J'ai supplié ta Face de tout mon cœur ; aie pitié de moi, selon ta parole."
Le pécheur voit clairement la multitude de ses péchés, son impuissance et sa culpabilité et dans un sentiment de repentance, il se prosterne devant Dieu, demandant son pardon. Ceci est aussi suivi par la confession et l'absolution du prêtre dont l'autorité vient des apôtres.

Verset 59 : "J'ai réfléchi à tes voies, et j'ai tourné à nouveau mes pas vers tes témoignages."
La repentance ayant été exprimée, le pardon des péchés reçu, toutes les habitudes pécheresses continuent pourtant à entraîner vers elles ! Que faire ? Une nouvelle manière de vivre devrait être considérée en général et d'une façon détaillée aussi, et dirigée selon les voies de Dieu.

Verset 60 : "Je suis prêt, et sans aucun trouble, pour garder tes commandements."
L'entrée sur un nouveau chemin de la vie peut se révéler pleine d'obstacles, pourtant quand l'ordre d'une nouvelle vie a été considéré, ceci a été prévu et la préparation a été faite, faisant que la décision prise ne connaît nul remise en cause.

Verset 61 : "Les filets des pécheurs m'ont enlacé, mais je n'ai pas oublié ta loi."
La décision prise pouvait être sérieusement ébranlée par les amis de la vie pécheresse précédente ou par les habitudes antérieures, pourtant rien ne fera vaciller celui qui a pris un engagement ferme de garder la loi de Dieu. De cette façon, tous les liens avec le péché sont coupés, mais ce n'est pas la fin des tentations. La force est nécessaire pour faire le bien et le Prophète offre trois possibilités.

Verset 62 : "Au milieu de la nuit je me levais pour te confesser, au sujet des décrets de ta justice.

Les apôtres, saint Paul, Silas et de nombreux ascètes chrétiens avait une coutume de se lever la nuit pour prier, quand l'intellect est envahi par le sommeil et perd sa fermeté.

Ce lever au milieu de la nuit est une sorte de condensé des autres méthodes de lutte spirituelle le manque de repos par le corps, l'abstention de nourriture, le refus de se laisser aller au divertissement et tout effort vers le salut.


Verset 63 : "Je fais partie de tous ceux qui te craignent, et qui gardent tes commandements."
L'amitié de ceux qui craignent Dieu, et des exemples de la vie en Dieu, incitent à l'émulation comme les conversations et les lectures des vies des Saints et les travaux des saints Pères.

Versets 64 : "De ta miséricorde, Seigneur, la terre est pleine : enseigne-moi tes jugements."
Le prophète s'instruit lui-même dans les voies et manières spirituelles, il apprend des autres par la parole et l'exemple, pourtant il pense que cela ne suffit pas, et se tourne vers le Seigneur, demandant la connaissance et la réussite : montre-moi comment faire. 


Le Psaume 118 
d'après le commentaire de Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty 
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff 
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide [Deseille]) 

lundi 26 novembre 2018

Psaume 118: Septième octave


ז
Zaïn. L'olive, l'huile. La consolation dans les épreuves.

La 7ème octave est placée sous le signe de la lettre Zaïn, l'olive. L'huile est faite à partir de l'olivier, qui est le symbole de la miséricorde de Dieu et de tout ce qui console et calme.

Ici sont assemblés les dits qui expriment la douleur de l'âme et les façons de la consoler : douleur à cause de la lenteur avec laquelle les promesses de Dieu s'accomplissent (v. 49), les circonstances humiliantes de la vie (v. 50), l'arrogance et les moqueries des ennemis (v. 51, 52) l'accroissement du péché et de l'impiété (v. 54) et dans toutes ses afflictions, la consolation est cherchée en Dieu et en sa Sainte loi. (v. 55, 56)


Verset 49 : " Souviens-toi de ta parole à ton serviteur ; par elle tu m'as donné l'espérance."
Le Seigneur a fait des promesses au Roi David et il a fait des promesses à tous ceux qui croient en lui, cependant quand elles ne s'accomplissent pas, l'âme élève une prière d'appel à l'aide qui repose sur les propres paroles de Dieu : ayant confiance en tes paroles, je commençais à espérer.

Verset 50 : "Ceci m'a consolé dans mon humiliation : que ta parole m'a donné la vie."
Les circonstances humiliantes et dégradantes se font jour, qui poussent l'âme à rechercher protection dans la parole de Dieu. Cette humiliation peut aussi venir de la compréhension de nos propres faiblesses, ou bien elle peut nous être envoyée pour briser notre orgueil ou éprouver notre patience. Dans tout cela, l'âme trouve la consolation par son espérance dans les paroles de Dieu.

Verset 51 : "Les orgueilleux ont entièrement transgressé tes préceptes, mais je n'ai pas dévié de ta loi."
Les fiers et les insolents transgressent la loi. Leur succès et leur impunité troublent le juste, cependant ayant le témoignage d'une conscience pure, il est consolé et reste fidèle aux voies de Dieu.

Verset 52 : "Je me suis souvenu, Seigneur, de tes décrets éternels et j'ai été consolé."
Se souvenant des jugements de Dieu envers les hommes du passé, on peut voir combien Dieu apprécie et honore ceux qui souffrent pour l'amour de la vertu et font honte aux impies. Ceci est source de consolation.

Verset 53 : "Le découragement m'a saisi à cause des pécheurs qui délaissent ta loi."
L'expansion de l'impiété et de la perversion affligent le cœur vertueux. Ceux qui aiment Dieu sont attristés non seulement par ce qu'ils doivent endurer de la part des méchants mais parce qu'ils souffrent pour les méchants eux-mêmes.

Verset 54 : "Tes jugements étaient le sujet de mes cantiques dans le lieu de mon exil."
Chanter est une façon notoire d'élever son esprit. Dans toutes ses tribulations, le prophète David a chanté des psaumes pour relever son courage et soutenir son espoir en Dieu.

Verset 55 : "Dans la nuit, je me suis souvenu de ton Nom Seigneur, et j'ai gardé ta loi."
Dans la quiétude de la nuit, le croyant se lève pour prier et se souvenir de Dieu son créateur et sa providence, plein de miséricorde et de Justice, voulant toujours être sous sous sa protection, il s'encourage à garder Sa loi. La prière nocturne est un moyen ferme de fortifier l'espérance.
Dans une autre interprétation : bien que les ennuis, les désastres, les malheurs et toutes sortes d'échecs plongent mon âme dans les ténèbres et ébranlent ma loyauté pour ta loi, je me souviens de ton nom, y trouve consolation et je te reste fidèle.

Verset 56 : "Ceci m'est advenu, parce que j'ai recherché tes jugements."
Le souvenir de la loi est tel qu'il me fait rechercher ses ordonnances ou le souvenir de Dieu a été affermi en moi parce que j'ai cherché tes ordonnances. Le prophète, ayant mentionné les diverses afflictions et moyens de consolation choisis, nous dit
enfin sur quoi nous reposer : ayant décidé d'être agréable à Dieu en cheminant dans sa Sainte Volonté, gardons toujours mémoire de Dieu, nous consacrant à lui et attendant son soutien dans toute bonne entreprise.


Le Psaume 118 
d'après le commentaire de Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty 
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff 
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide [Deseille]) 

dimanche 25 novembre 2018

Psaume 118: Sixième octave


ו
Vav. Ancre. L'espoir ancré en Dieu.
La 6ème octave est placée sous le signe de la lettre Vav, l'hameçon, l'ancre. L'ancre est utilisée pour immobiliser un bateau d'une manière sûre malgré les vagues ; l'ancre est le symbole de l'espoir, de la confiance. Tel est le sens que lui donne le prophète dans tous ces vers. Les quatre premiers décrivant la base de l'espoir :la parole infaillible des promesses de Dieu (v. 41,42) les Jugements de Dieu vis à vis de ceux qui sont pieux et des méchants (v.43,44), les quatre derniers vers décrivent l'état dans lequel l'espoir a pénétré dans le cœur : l'ample démarche, la proclamation courageuse de la vérité, la recherche de la meilleure part (Luc 10,42) et l'habitation patiente dans la piété.

Verset 41 : "Que ta miséricorde vienne sur moi, Seigneur, et ton salut, selon ta parole,"
Le Seigneur a dit qu'il n'abandonnerait pas ceux qui viennent à lui, c'est pourquoi le prophète se tourne vers Dieu avec la prière suivante : "Sauve-moi selon ta grande miséricorde !" La force de conviction et la certitude inébranlable en la miséricorde de Dieu ont leur fondement seulement dans la parole de Dieu. Et s'il est nécessaire d'en appeler à l'espérance, il suffit alors de relire la parole de Dieu, avec la ferme résolution d'y obéir.

Verset 42 : "et je pourrai répondre à ceux qui m'insultent car j'ai espéré en tes paroles."
L'espérance enseignera ce qu'il convient de répondre à ceux qui font des reproches. Cependant l'expérience véritable de la miséricorde de Dieu et de son Salut sera une raison ferme et une justification pour l'espérance. C'est ce qui a donné aux martyrs la force d'endurer leurs souffrances.

Verset 43 : "Et n'enlève pas entièrement de ma bouche la parole de vérité, car j'ai mis toute mon espérance en tes jugements."
Le péché éloigne la parole de Dieu, car il est honteux de proclamer des paroles de vérité qui ne soient pas justifiées par des actions, ou la foi en la providence de Dieu.

Verset 44 : "Et je garderai toujours ta loi, éternellement et dans les siècles des siècles."
Ayant vécu ce qui a été mentionné, le croyant décide de garder la loi divine, là est la condition requise pour que l'espérance naisse. Pourtant qui est sans péché ? Peu importe combien de fois l'on chute, il faut se relever, purifier sa conscience par la repentance et se résoudre à nouveau à garder la loi.

Verset 45 : "J'ai marché au large, car j'ai recherché tes commandements."
Le large est le résultat direct de la loyauté envers les commandements de Dieu. La passion enchaîne, empêchant la piété. Celui qui s'est consacré à Dieu n'est entravé par rien, même dans l'affliction, le témoignage de sa conscience le convainc de sa loyauté envers Dieu et dilate son cœur.

Verset 46 : "Je parlerai de tes témoignages devant les rois, et je n'éprouverais pas
de honte."
Le témoignage de la vérité est la conséquence directe de la loyauté envers la loi et de la garde des commandements. Les paroles peuvent aussi s'appliquer au témoignage des martyrs et à l'audace de ceux qui sont pieux, si résolu par leur espoir en Dieu qui n'abandonne pas ses serviteurs.

Verset 47 : "Et je méditais tes commandements que j'ai grandement aimés."
La recherche du seul bien nécessaire est un autre fruit de l'espérance: recherche d'abord le Royaume de Dieu ( Matthieu 6:33), non seulement en esprit, mais dans l'action aussi. Il est impossible de ne pas être occupé par des choses terrestres, en y vivant, mais de telles choses ne devraient pas repousser au second plan ce qui concerne le salut, qui, de toutes choses, est la plus importante.

Verset 48 : "J'ai élevé mes mains vers tes commandements que j'ai aimés, et je réfléchissais sur tes jugements."
Le séjour sans faille sur la voie de la piété ou la patience qui l'accompagne est le dernier fruit de l'espérance mûrie à l'intérieur de l'âme. Les faits, les actes sont la fin de tout enseignement ; le royaume de Dieu n'est pas fait de paroles mais de force (1 Cor 4,20). Pour l'atteindre la continuité et la patience sont nécessaires, et où pourraient-elles être requises si ce n'est dans l'espérance ? 
Le Psaume 118 
d'après le commentaire de Saint Théophane le Reclus

Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty 
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff 
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide [Deseille]) 

samedi 24 novembre 2018

Psaume 118: Cinquième Octave


ה
Hé. Voici... la Consécration à Dieu est l'Eve de l'espoir.


La 5ème octave est caractérisée par la lettre Hé. Voici. Voici ce qui doit être fait : cherchez en Dieu l'esquisse de la voie du bien (33) la connaissance (34) et la force (35). Mais peu importe combien vous la demandez à Dieu, vous n'obtiendrez rien si vous ne faites pas vous-même des efforts pour y parvenir. C'est par une application conjuguée de la liberté et de la grâce que surgit une vie véritablement en Dieu. Imposez-vous de faire toutes bonnes actions, veillez à ce que vos intentions soient pures et dépourvues d'égoïsme, ne vous laissez pas emporter par la vanité, que seule la crainte de Dieu vous anime. Les pensées mauvaises s'immisceront mais laissez alors la repentance être le décor de votre vie. (39) Ayant fait tout cela, remettez-vous entre les mains de Dieu, vous efforçant seulement de lui plaire.(40)

Verset 33 : "Prescris-moi, Seigneur, la voie de tes jugements, et je la rechercherai sans cesse."
Prescris ta loi, enseigne-moi, inscris dans ma conscience, montre-moi clairement ce que je devrais faire et quand je la comprendrai alors je m'efforcerai d'accomplir ta loi de toute la puissance de mon âme. Je rechercherais ta loi sans discontinuer. Donne- moi d'incliner sans cesse vers ta loi, revivifie ma conscience, que la loi soit par mon être avec toute la force de ma nature.

Verset 34 : "Donne-moi l'intelligence, et je scruterai ta loi, et je la garderai de tout mon cœur."
La loi est bonne seulement quand elle est appliquée, d'où la prière: "Donne à mon intellect une perspective telle qu'il sera toujours capable de déterminer comment agir avec justesse. Ayant compris ta loi, je la rechercherai, la pénétrerai, l'éprouverai et la garderai de tout mon cœur." Plus les occasions de l'éprouver seront nombreuses, plus forte sera mon habitude de garder la loi.

Verset 35 : "Conduis-moi sur le chemin de tes commandements, car je veux le suivre."
Je veux marcher sur le chemin de tes commandements, mais je ne sais comment le faire, des obstacles se dressent devant moi et je suis faible, guide-moi, conduis-moi, enseigne-moi. Le chrétien ne doit pas tant prier pour obtenir une direction, mais pour que lui soient donnés le savoir et la possibilité d'utiliser les indications données par le Sauveur

Verset 36 : "Incline mon cœur vers tes témoignages, et non vers la convoitise."
Incline mon cœur vers tout ce dont tu as témoigné, que mes sentiments et mes intentions soient toujours préoccupées par ta volonté. Que je ne sois pas éloigné par les choses de ce monde plus qu'il n'est nécessaire pour ma vie spirituelle. L'amour des possessions plus que toute autre chose empêche l'accomplissement de la loi. Job a montré comment aimer Dieu pour lui-même.

Verset 37 : "Détourne mes yeux, pour qu'ils ne voient pas la vanité ; fais-moi vivre en ta voie."
Que je ne sois pas emporté par la vanité ou la beauté et que je devienne indifférent à Ta loi, que je ne sois pas tenté par la gloire humaine ou les autres avantages terrestres, mais seulement par l'amour de l'accomplissement de tes commandements.

Verset 38 : "Rends persuasive ta parole pour ton serviteur, afin qu'il te craigne."
Imprime Ta loi dans ma conscience afin que je m'efforce toujours de l'accomplir, et que Ta crainte, commencement de la sagesse, me protège et m'empêche d'éviter l'accomplissement de Tes paroles.

Verset 39 : "Ecarte de moi l'opprobre, que je redoute, car tes décrets sont pleins de douceur."
J'ai péché, je suis couvert de honte et mérite les reproches, le Baptême m 'a purifié mais j'ai péché à nouveau, et le seul refuge qui m'est laissé est la repentance dont Le Seigneur a dit : "Il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent." Et puisque le péché est toujours proche de nous, que la repentance soit la base de notre vie.

Verset 40 : "Voici que j'ai désiré tes commandements ; fais-moi vivre en ta justice."
Cette octave montre le principe de la vie spirituelle, à savoir que la quête et l'effort total appartiennent à l'homme, mais que les fruits poussent et mûrissent par la grâce de Dieu. "Expose tes épreuves au Seigneur, espère en lui et il agira." (Ps 36, 5)

Le Psaume 118 
d'après le commentaire de Saint Théophane le Reclus
Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty 
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff 
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide [Deseille]) 

vendredi 23 novembre 2018

Psaume 118: Quatrième octave


ד
Daleth. Porte de la repentance.


La 4ème octave est caractérisée par la lettre Daleth. Porte. "Ouvre les portes de la repentance..."chante l'Eglise. La repentance est le sujet de cette octave. Le prophète s'empare du pécheur repentant et rappelle le chemin de la conversion, de la première stimulation de la conscience à l'entrée décisive sur la voix des commandements. Celui qui se repent passe par des dispositions différentes : les portes de la repentance (v. 25, 26, 27), un état transitoire (v.28, 29) et les portes qui mènent à une vie juste. (v.30, 31, 32).

Verset 25 : "Mon âme est collée contre terre, fais moi vivre, selon ta parole."
Les passions et le péché nous attirent vers la terre, la vie spirituelle vers les cieux. La crainte de Dieu et la conscience ne se satisfont pas des choses terrestres elles reconnaissent le lien mortel du péché et des passions et veulent être libres mais elles n'en ont pas la force. C'est pourquoi elles en appellent à l'aide divine dans la prière : fais-moi vivre selon ta parole, car tu ne veux pas la mort du pécheur.

Versets 26 : "Je t'ai exposé mes voies, et tu m'as écouté, enseigne-moi tes jugements."
La vie d'un pécheur n'est renouvelée cependant qu'après la confession des péchés et l'absolution dans le sacrement de pénitence. L'assurance du pardon, cette porte de la miséricorde, est le soleil d'une vie juste. C'est le temps pour vous de prendre la décision de s'amender : j'ai cheminé selon ma voie propre et je me suis perdu : enseigne-moi tes voies.

Verset 27 : "Fais-moi comprendre la voie de tes jugements, et je réfléchirai sur tes merveilles."
Comment discerner la voie juste de celle qui est fausse ? Ce qui semble bon, de ce qui est mal ? Certaines choses sont en place à un certain moment, certaines choses sont bonnes pour ceux que vivent dans le monde, d'autres pour ceux qui vivent reclus. La parole de Dieu révèle toutes ces complications de la vie, offre des solutions et éclaire, c'est pourquoi sois attentif aux merveilles de Dieu, intensifie tes réflexions sur elles.

Verset 28 : "Mon âme s'est assoupie, prise d'acédie, fortifie-moi par tes paroles."
De tout ce qui a déjà été dit, il semblerait qu'à partir de maintenant tout devrait être facile ! C'est là que l'on voit combien est difficile le combat contre le péché. Des attaques viennent de l'intérieur, le pécheur repenti est frappé par la faiblesse de son énergie morale, il s'ennuie, il n'a plus de volonté, il est abattu, apathique, il s'endort à la tâche... c'est le désert de la chute. Soyez posé et restez éveillé, priez et restez dans l'ordre établi de votre vie spirituelle, vous affermissant par les paroles de Dieu.

Verset 29 : "Eloigne de moi la voie de l'injustice, et, par ta loi, aie pitié de moi."
Le péché fait pression, les impulsions passionnées envahissent l'être de l'intérieur tandis que les rencontres et les influences extérieures entraînent à toutes les iniquités. Celui qui s'est repenti prie Dieu d'avoir pitié de lui, en lui conférant le pouvoir de garder la loi, en laquelle est toute sa force.

Verset 30 : "J'ai choisi la voie de la vérité, je n'ai pas oublié tes décrets."
Résister et éviter le péché est comme entrer dans une pièce éclairée en venant d'une pièce sombre, c'est comme une marche volontaire dans les commandements, l'âme incline maintenant vers la voie de la vérité, qui est vie selon les évangiles, renforcée par la connaissance des jugements de Dieu, qui sont les promesses de Dieu à ceux qui cherchent Ses voies.

Verset 31 : "Je me tiens collé à tes témoignages, Seigneur, ne me remplis pas de honte."
Le péché ne disparaît pas après avoir été repoussé une ou même plusieurs fois, cependant par une opposition ferme les liens malins, sont défaits et l'âme s'attache maux voies de la justice. Les impulsions pécheresses reviennent, mais celui qui se repent espère y résister en s'attachant à Dieu.

Verset 32 : "J'ai couru dans la voie de tes commandements, quand tu as dilaté mon cœur."
Les passions contiennent et rétrécissent le cœur (la pitié de soi), les soucis s'élèvent toujours pour empêcher les bonnes actions que l'on veut faire, et cela d'autant plus que le cœur a encore un penchant pour le péché ; cependant quand le Seigneur confère sa grâce, le cœur se dilate et la sympathie pour le péché et le dualisme de la volonté cessent. "Non pas moi, mais la grâce de Dieu qui est en moi" ( 1 Cor. 15: 10) je et comprend que c'est la puissance de Dieu qui accomplit tout.


Le Psaume 118 
d'après le commentaire de Saint Théophane le Reclus
Edition abrégée du T.R.P. Gleb VLESKOFF
du Monastère de Novo Diviyevo
( U.S.A.)
Version française de Claude Lopez-Ginisty 
Traduit avec la bénédiction de Père Gleb Vleskoff 
(Psaume dans la version de l’Archimandrite Placide [Deseille]) 

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